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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 09:46

   Le canal de Bourgogne est un canal à petit gabarit (gabarit Freycinet).

 

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Il relie Migennes sur l'Yonne à Saint-Jean-de-Losne sur la Saône en franchissant la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée. Ce canal, long de 242 km, comporte 189 écluses, plusieurs ponts canaux et un tunnel de 3 333 m en son point le plus élevé à Pouilly-en-Auxois (altitude : 378 m) et est donc à ce titre le plus haut canal de France. Il traverse Saint-Florentin, Tonnerre, passe non loin du site présumé de la bataille d'Alésia, dessert Montbard et Dijon. Il est alimenté par l'ensemble de réservoirs de Grosbois-en-Montagne, de Chazilly, de Panthier, de Cercey et de Pont, près de Semur-en-Auxois, reliés au canal par un réseau complexe de rigoles.


   Envisagé dès le règne de Henri IV, creusé à partir de 1775, il ne fut ouvert intégralement à la navigation qu'en 1832. Une ouverture partielle eut néanmoins lieu dès 1808 entre Dijon et Saint-Jean-de-Losne, offrant ainsi un accès à la Saône, et, par là même, au sillon rhodanien à la capitale des ducs de Bourgogne. Ses écluses bénéficièrent d'une modernisation en 1882 par leurs mises au gabarit Freycinet.


   Authentique exploit technique et chef-d’œuvre de génie civil pour l'époque, cette voie d'eau, n'a, d'une manière générale, jamais été tout à fait à la hauteur des ambitions de ses promoteurs. Son trafic marchandise fut même, après une première période d'expansion de 1832 à 1850, quelque peu décevant.

Plusieurs raisons expliquent ce semi-échec :

   - son gabarit trop réduit, qui n'a permis que le transport de tonnages limités, même après sa modernisation de 1882, et, handicap supplémentaire, la gêne provoquée par le point singulier de la voûte de Pouilly-en-Auxois où l'étroitesse de ce tunnel ne permet pas à deux péniches de se croiser. Des convois de plusieurs péniches devaient donc être constitués pour le franchir dans un sens puis dans l'autre, entraînés par un toueur que l'on peut encore observer à Pouilly-en-Auxois, limitant considérablement la fluidité du trafic.


   - la concurrence du chemin de fer quelques années seulement après son ouverture complète en 1832 : la voie ferrée Paris Dijon Lyon Marseille de la compagnie PLM, également dénommée artère « impériale », permit dès le Second Empire un transit des marchandises beaucoup plus rapide et des volumes transportés bien plus importants.


   - la concurrence du transport routier, sensible dès 1930, et qui alla en s'accentuant jusqu'à lui ôter l'essentiel de son trafic commercial au tournant des années 1970. Elle faillit lui coûter son existence-même : en 1966, la construction d'une voie rapide pour améliorer l'accès à Dijon était prévue en lieu et place du canal depuis Plombières-lès-Dijon, aboutissant à l'actuel port fluvial et la place du Premier Mai. Pour l'anecdote, l'obélisque du Port du Canal aurait été placée exactement au milieu d'un échangeur de type autoroutier.


   Le canal de Bourgogne, d'abord conçu comme une voie de communication permettant de relier aisément Paris et le sud de la France, n'a de plus jamais desservi de grands centres industriels et commerciaux ou même des bassins de population qui auraient pu lui assurer un trafic captif à son ouverture.

On note seulement quelques exceptions :

   -le port fluvial de Pont d'Ouche fut relié au XIXe siècle à Epinac (département de la Saône-et-Loire) par l'une des toutes premières ligne de chemin de fer ouvertes en France. Autorisée par une ordonnance du roi Charles X en avril 1830, longue de 26 km, la ligne de chemin de fer d’Epinac à Pont d’Ouche permettait l'évacuation du charbon qui était ensuite transbordé depuis les wagons sur les péniches. Après quelques dizaines d'années, ce mode d'exploitation, très lourd en termes de logistique, fut abandonné car le développement du réseau ferré du PLM permettait le transport du charbon de bout en bout depuis Epinac, sans employer la voie d'eau. Préalablement prolongée jusqu'à Dijon en suivant exactement le cours du canal, cette voie de chemin de fer fut rouverte aux voyageurs en 1905 pour assurer des liaisons quotidiennes entre Dijon et Epinac. Réduite à la seule section Dijon - Gissey-sur-Ouche, elle ferma finalement en 1968, date à laquelle elle ne voyait d'ailleurs plus circuler qu'un unique aller-retour dominical connu localement sous le nom de "train des pêcheurs". On aperçoit encore, près de Fleurey-sur-Ouche,le pont métallique où cette voie ferrée franchissait le canal.

 

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                         Tunnel (voûte) de Pouilly-en-Auxois


   -les ports fluviaux de Dijon, aujourd'hui connu sous le nom du "port du canal" et de Montbard, qui approvisionnaient ces cités


   - au début du XXe siècle et jusqu'à la fin des années 1960, la desserte de la cimenterie et la carrière de Crugey dans le département de la Côte-d'Or

- plusieurs scieries installées sur ses berges, en particulier dans le département de l'Yonne

 

   De nos jours, ouvert d'avril à fin octobre et exclusivement destiné à la navigation de plaisance, il est devenu en quelques années un des atouts majeurs du tourisme en Bourgogne. Son parcours central très bucolique dans un paysage vallonné et dominé par le château de Châteauneuf (département de la Côte-d'Or) est en effet très apprécié par une clientèle essentiellement d'origine étrangère. Ses paysages champêtres ont régulièrement été utilisés par le cinéma : l'écluse dite de « Baugey », entre Pont d'Ouche et Veuvey-sur-Ouche, a ainsi servi de comme décors extérieurs à la célèbre scène du film de Bertrand Blier, Les Valseuses, où Miou-Miou est jetée à l'eau par Gérard Depardieu et Patrick Dewaere.

Le canal de Bourgogne reste toutefois exposé aux aléas climatiques : victime d'une crue devastatrice de l'Ouche en septembre 1965 qui inonda certains quartiers de Dijon, il fut au contraire partiellement fermé en 2003 en raison de l'épisode de la canicule, ses réservoirs ne disposant plus de la ressource nécessaire en eau pour l'alimenter (on gardait l'eau pour les loisirs nautiques pratiqués sur ces étangs !). Au contraire, les très abondantes pluies d'avril 2001 ont provoqué le débordement de plusieurs de ses biefs entre Pont de Pany et Fleurey-sur-Ouche, contribuant ainsi à une crue exceptionnelle de l'Ouche.


   Depuis plusieurs années, un programme de rénovation et de valorisation est en cours de réalisation. Dans ce cadre, un centre d'interprétation du canal a été construit en 2004 à Pouilly-en-Auxois sur des plans tracés par l'architecte japonais Shigeru Ban. Il est constitué à la fois de locaux accueillant une exposition permanente, mais surtout d'une halle de protection du toueur de forme semi-cylindrique, transparente, reprenant exactement les cotes du tunnel et dont la charpente est essentiellement constitué de tubes de carton. Par ailleurs, sont engagés les travaux de réhabilitation de nombreuses écluses ainsi que la prolongation de la véloroute sur les berges du canal, dont seule la section de Ouges à Pont de Pany, longue d'une cinquantaine de kilomètres, existe à ce jour.

 

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Ancien toueur abrité par la halle dessinée par l'architecte japonais Shigeru Ban

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 13:03

   Les premières traces de sa construction remontent au tout début du XIIe siècle , en 1132 lorsque Jean de Chaudenay fit ériger un château neuf pour son fils, qui en prit possession en 1175. Le donjon carré date de cette époque.

 

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   Le château est bâti sur un éperon rocheux culminant à quatre cent soixante-quinze mètres.

 

   Au milieu du XIVe siècle, la guerre de Cent Ans amène dans la région les grandes compagnies. L’enceinte et les cinq tours, reliées par des courtines, s’élèvent alors pour protéger seigneurs et villageois…

 

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   Après avoir traversé le Moyen Âge et ses tourments, la lignée des Châteauneuf s’éteint en 1457,lorsque Catherine de Châteauneuf est condamnée au bûcher pour avoir empoisonné son époux. La seigneurie est confisquée et confiée par le duc Philippe le Bon à son conseiller Philippe Pot, futur Grand sénéchal de Bourgogne, Chevalier de l’Ordre de la Toison d'Or, puis Chevalier de l'Ordre de Saint Michel. La vie à la forteresse devient moins martiale. Une chapelle et un logis sont construits dans la cour, dans un style gothique flamboyant. Sur le manteau de la cheminée monumentale de la salle des Gardes figure la devise de Philippe Pot "Tant L Vault".

 

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   Le château de Châteauneuf-en-Auxois conserve la réplique polychrome de son tombeau dont l'original est conservé au musée du Louvre .

 

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   Philippe POT étant mort sans descendance en 1493, le domaine passa d'abord à son frère Guy POT, puis au gré des alliances et des héritages, dans les familles de MONTMORENCY et de LUXEMBOURG.


   Après des revers de fortune, Marie Liesse de Luxembourg, qui avait hérité de Châteauneuf, entrait en religion chez les carmélites et, en septembre 1627, vendait le château et ses terres à Charles de VIENNE, Comte de Commarin.


    Durant 140 ans, Châteauneuf demeura dans la Maison de VIENNE, c'est à dire jusqu'à ce que Louis Henri de VIENNE, confronté à son tour, à des difficultés financières, vende, le 22 Mars 1767, domaine et château, à un riche banquier parisien, M. PARIS de MONTMARTEL.
Décédé, peu après son acquisition, ce dernier laissa ses biens à son fils Armand PARIS, marquis de Brunoy, lequel mourut sans postérité. Ce sont ses héritiers qui vendirent, de nouveau, le tout, en 1783, à Jacques François DAMAS, marquis d'Antigny. M de DAMAS, possédant déjà par héritage de sa mère, Marie Judith de Vienne, la terre de Commarin, reconstituait ainsi, dans son ensemble, le domaine autrefois formé par son trisaïeul Charles de VIENNE.

 

    Assiégé lors des guerres de religions en 1590, le château passe ensuite entre les mains de plusieurs familles aristocratiques qui poursuivent l’aménagement intérieur et la transformation des logis.

 

  A l'instar de la plupart des communautés paroissiales, celle de Châteauneuf se réunit le 15 Mars 1789 pour délibérer sur la requête à présenter au roi.
Entre autres griefs, ce "cahier de doléances" met en évidence le non respect du titre d'affranchissement, accordé, en Avril 1267, par Jehan III de Châteauneuf, aux "habitants de la Ville", charte qui leur valut, d'ailleurs, d'être dénommés "les francs bourgeois de Châteauneuf".
M. de DAMAS est arrêté... 3 fois et 3 fois relâché, après intervention des habitants et des administrateurs du district d'Arnay .

 

 

    En 1793, la Terreur s'accompagne de mesures radicales.

Dans sa ronde infernale, la tourmente balaye même les noms des villages "porteurs d'ignorantisme"
Ainsi CHÂTEAUNEUF devient MONTFRANC (contraction de Mont affranchi) tandis que la commune (qui s'est substituée à l'ancienne paroisse) est élevée au rang de Chef-lieu de canton et dotée, comme telle, d'une garnison de la Garde Nationale.
Comme dans beaucoup de cités, MONFRANC eut sa troupe de sans culottes qui, dans sa frénésie de déchristianisation et de refus de tout ce qui pouvait évoquer le temps des seigneurs, se livra à un vandalisme gratuit sur statues, blasons et autres cartouches armoriés.
Le Château, l' église, les portes de l'ancienne enceinte et les façades de quelques maisons portent, encore aujourd'hui, les stigmates de cet acharnement destructeur.

 

 

   En 1936, le comte de Vogüe, qui l’habita, en fait don à l’Etat. Le château, classé monument historique depuis 1894 devient alors, avec le village, un site protégé, ce dernier obtenant même la labellisation de plus beau village de France.

 

 

   chateauneuf-en-auxois-02.jpgLa plupart des bâtiments érigés ou transformés entre le XIIe et le XVIIIe siècles sont ouverts au public :

  • le donjon (XIIe siècle), une tour carrée dans laquelle on entrait à l’origine par une porte située au 1er étage
  • le Grand logis (XVe siècle), avec son architecture gothique, ses tapisseries des Flandres, ses appartements et son mobilier médiéval, ses pièces XVIIe et XVIIIe siècle ;
  • le Logis de Philippe Pot (XVe siècle), dont les ornements de façade s’apparentent à ceux de l’ancien palais ducal de Dijon ;
  • la chapelle, avec ses carreaux vernissés, ses peintures « à la détrempe » du XVe siècle représentant
    les douze apôtres et le Christ, qui abrite aussi une copie du gisant de Philippe Pot conservé au Louvre ;
  • la tour sud (XIVe siècle) et son appareillage militaire surplombant la vallée. <br>Châteauneuf-en-Auxois, c’est aussi une atmosphère bien particulière, celle qui régnait peut-être à la cour des ducs de Bourgogne… <br>ou à l’époque de Louis XVI. Ici, l’Histoire ne s’est pas figée.

 

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    Le château est ouvert à la visite toute l'année

La visite du château est possible en langue des signes française sur réservation.

 

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   Depuis le 1er janvier 2008, la forteresse est propriété du conseil régional de Bourgogne, qui en assure la gestion, l’entretien et le fonctionnement. Ce changement de propriétaire découle de la loi de décentralisation d’août 2004, qui prévoyait le transfert aux collectivités territoriales de plusieurs dizaines de monuments et de sites classés appartenant jusqu’alors à l’Etat.

 

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   La Région s’est portée volontaire pour Châteauneuf-en-Auxois avec la volonté affichée de poursuivre sa restauration et d’en faire la pièce maîtresse d’un projet patrimonial et culturel axé sur la Bourgogne ducale. Car bien au-delà de sa dimension touristique, le château fait partie de l’identité et de la mémoire collective bourguignonne. Il fut aussi un des témoins de l’apogée de la période ducale, de son rayonnement artistique, économique et politique. Depuis mars 2009, le Château bénéficie d'un nouveau mobilier grâce aux dépôts effectués par le Musée des Beaux Arts à Dijon, le Centre des Monuments Nationaux et le Musée des Arts Décoratifs à Paris.

 

 

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 09:18

palais-des-ducTour_Philippe_le_Bon.JPG  

La Tour Philippe le Bon (ou Tour de la Terrasse) du Palais des ducs de Bourgogne de Dijon en Côte-d'Or est une tour de style Classique du XVe siècle sous le duc de Bourgogne Philippe de Bon.


   Cette tour de 46 mètres de hauteur et de 6 étages est construite entre 1450 et 1460 par l'architecte Jean Poncelet, sur une ancienne tour dite de Brancion (XIIe siecle) qui elle-même devait être construite sur une ancienne tour d’un castrum gallo-romain.


   Un escalier en vis de 316 marches desservait le logis ducal et fini par une jolie voûte d’ogives quadripartites retombant sur une colonne hélicoïdale et sur des culots sculptés sur les murs. On y remarque en particulier les briquets et les pierres à feu, emblèmes du duc Philippe le Bon et de l'ordre de la Toison d'Or.


   Des sculptures au troisième niveau fait apparaître des formes végétales, des animaux sculptés sur des culs-de-lampes et les portes des pièces sont de type gothique. On peut y voir également les emblèmes de Philippe le Bon.


   Tour de guet surplombant Dijon à l'origine, elle devient au fur et à mesure une tour symbolique du pouvoir et de la puissance des ducs de Bourgogne et de l'État bourguignon.

La tour est Classée Monument Historique en 1926.


  Au sommet une vue panoramique unique de Dijon qui permet de voir parfois (surtout en juin) le Mont Blanc.

 

 

palais des dijon tour philippe le bon 1911 max

                         La Tour en 1911

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 07:44

   Le Château de Mâlain est un édifice défensif de la fin du XIIe siècle, mi XIIIe, construit sous l'ordre des Montagu, aïeux des Ducs de Bourgogne et seigneurs de Sombernon et de Mâlain (de 1250 à 1423).

 

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   A la fin de ce règne, le monument connu plusieurs propriétaires au cours des XVe et XVIe siècles, tous du même titre, comme les Villers Sexel, les Bauffremont, les Sercey, les Riollet, les Martin de Choisey, les Croisier de Sainte Segraux, ainsi que les " nouveaux Mâlain " dont le dernier représentant, Edme de Mâlain fut Lieutenant Général de Bourgogne.

    De ces différents seigneurs en découle de nombreuses transformations. C'est ensuite la famille Brulart qui en 1598 repris le Château et ce jusqu'en 1703 pour l'abandonner à nouveau au Luynes, puis au Seigneur Abel-Claude-Marie de Vichy Champrond, propriétaire jusqu'à la Révolution où il dû aller se battre à Lyon. Bléssé puis fait prisonnier, il fut fusillé en 1793. C'est ainsi que le Château fut délaissé, dépouillé par les hommes et rongé au fil des années par la végétation.

Ce n'est qu'en 1985 que le Groupe Archéologique du Mesmontois, une association de bénévoles décida de le faire renaître. Un grand travail de recherches a été fait par cette association, ce qui a permis de connaître l'ancienne architecture de l'édifice et de procéder à une restauration.

 

 

   A 470 m d'altitude, l'édifice domine le village mais offre également un magnifique panorama sur la vallée et les alentours. C'est en été que le Château est le plus au centre des festivités, notamment avec la Fêtes des Sorcières, manifestation médiévale organisée par les habitants, qui a lieu tous les deux ans dans le village. Un repas médiéval et des représentations y sont d'ailleurs orchestrés en ce lieu.

 

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  Couronnant l’éperon rocheux qui domine le village, le château fort médiéval est accessible par un sentier. Visite de la partie haute du château de Pâques à la Toussaint.

 

 

PlanChateau.jpg 

   De la construction des XII/XIII° s. subsistent le plan général, d’importants tronçons de murailles et quelques salles comme le cachot et la chapelle ; mais la plupart des vestiges visibles sont de la fin du XV° - la grosse tour ronde à canonnière et l’essentiel du logis supérieur- ou même de la fin du XVI° s. – l’enceinte de la basse-cour et l’entrée -, époque où le château, transformé en place forte, est un enjeu local important des guerres de religion opposant le roi aux Ligueurs.

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